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Si je devais résumer mon parcours, je dirais que tout s'est enchaîné par accident, avec une logique imperturbable.

Toute jeune, dotée de l'oreille absolue, j'étais tombée sous le charme d'un quart de violon, puis du piano familial. Mais la pression du Conservatoire a eu raison de mes aspirations musicales. Mélomane je suis restée, mettant à profit, dans la danse bretonne que je pratique en loisir, mon sens du rythme et de la mélodie.
Enfant, j'aimais beaucoup dessiner, comme nombre d'enfants sages et solitaires. Ma rupture avec la musique m'a permis de développer cette autre facette de ma sensibilité artistique. La justesse du ton a remplacé celle du son. Avec le temps, j'ai découvert la joie de l'interprétation et de la composition.

L'Histoire avait également une grande place dans ma famille. J'ai envisagé de devenir conservatrice de musée, mais un souci de santé me força à y renoncer. Je ne m'imaginais pas enseigner l'Histoire à des adolescents, moi qui rêvais d'organiser des expositions. J'ai repris des cours de dessin et de peinture, pour éventuellement aller vers la restauration d'œuvres d'art.

Mais cette formation auprès de Ginette Martenot me poussa finalement à enseigner la pédagogie de mon adolescence, comme un retour aux sources. J'ai consacré plusieurs années à lancer mon atelier à Rennes et à fonder une famille. L'envie d'exposer un travail personnel est venue progressivement, par rencontres successives.

A travers livres et expositions, ce fut d'abord celle de Mathurin Méheut, car c'est sans conteste sa peinture qui m'a le plus touchée, par son style unique, sa richesse thématique et sa diversité technique. Avec le peintre chinois He Yifu et le graveur allemand Hans von Doehren, dont j'ai suivi les cours et conseils, j'ai découvert d'autres regards sur la Bretagne, que ceux de la peinture traditionnelle bretonne. Des rencontres sur différents réseaux sociaux m'ont permis d'aller exposer mes premières toiles bretonnes à la Maison de la Bretagne de Hambourg.

Mon projet de peindre sur la Bretagne est donc né de mon goût pour son patrimoine et de mon envie d'approfondir mes racines, autrement que par l'Histoire, la Musique ou par la Langue. Mes nombreuses randonnées et expositions me permettent de découvrir la diversité des paysages de mer et de terre, et la richesse du patrimoine bâti : une source d'inspiration infinie, renouvelée en permanence.

J'ai envie de la peindre avec tendresse et poésie, apaisante, vivante, graphique et colorée, sans la caricaturer, afin de la faire rayonner au gré de mes expositions et de mes rencontres avec le public.

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